Adecco accompagne les demandeurs d’emploi ukrainiens sur le marché du travail belge

  • 06-10-23
  • 16:30
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Selon les derniers chiffres de Statbel, seulement 20 % des réfugiés ukrainiens à la recherche d'un emploi trouvent effectivement du travail. Le principal obstacle : la langue. C'est pourquoi Adecco s'associe au VDAB (Service d’emploi public flamand) et à Travi, experts en formation des travailleurs temporaires et des candidats. Grâce à des cours de langue sur le lieu de travail et à des séances de travail en groupe, Adecco et ses partenaires sont convaincus qu'il est possible de répondre plus rapidement au manque de main d’œuvre dans les métiers en pénurie.

En collaboration avec le VDAB et Travi, Adecco s'engage donc dans les ‘formations sur mesure’. Ces formations sont destinées à répondre aux besoins spécifiques d'une entreprise donnée. Pour de nombreux Ukrainiens, la langue est l'un des principaux obstacles à l'entrée sur le marché du travail belge. Pourtant, Adecco constate qu'en groupe, quelques Ukrainiens maîtrisent le néerlandais et/ou l'anglais. Ils peuvent traduire pour les autres membres du groupe. Adecco et ses partenaires souhaitent faire un meilleur usage de cette possibilité pour, dans un premier temps, combler le fossé linguistique de nombreux demandeurs d'emploi ukrainiens. Des cours de langue dispensés juste avant et juste après les heures de travail devraient aider les Ukrainiens engagés à mieux s'intégrer dans leur nouvel environnement de travail.


« Pouvoir communiquer est crucial pour le fonctionnement et la coopération au sein des entreprises. C'est pourquoi la langue est si importante. En même temps, nous ne savons trop bien qu'il n'est pas évident de maîtriser une toute nouvelle langue en peu de temps. C'est pourquoi nous croyons fermement au pouvoir du groupe pour surmonter de tels obstacles. »

– Jan Dekeyser, Country Head Adecco Belgique & Luxembourg


Fin septembre, un premier programme test a débuté dans l'entreprise de transformation de poisson Mowi à Bruges. Des réfugiés ukrainiens y sont formés à un emploi dans la production. Une ligne de production distincte a été mise en place spécialement pour ce projet.



« Cela nécessite une certaine flexibilité organisationnelle de notre part, mais nous pensons que la dynamique de groupe peut faire la différence. C'est donc avec conviction que nous nous sommes lancés dans ce projet. Et les résultats sont excellents : il s'agit d'une équipe très motivée qui travaille de manière totalement autonome. Et ce n'est qu'un début : certains collègues ukrainiens ont des capacités organisationnelles et managériales. Nous les laissons évoluer dans leurs fonctions actuelles, mais nous ne manquerons pas de leur offrir des opportunités au fur et à mesure qu'elles se présenteront. »

- Kurt De Cock, plant manager, Mowi à Brugge


Métiers en pénurie

La Belgique fait face à une foule de métiers en pénurie. Étant donné que les diplômes ukrainiens ne sont pas toujours reconnus en Belgique, un grand nombre de réfugiés sont prêts à occuper ces postes vacants. Mais ce n'est pas une tâche facile pour les entreprises. En effet, beaucoup de ces demandeurs d'emploi n'ont pas la bonne formation et ne maîtrisent pas la langue. Adecco et ses partenaires ont donc décidé de partir davantage des besoins spécifiques des entreprises. Sur cette base, les partenaires élaborent un programme de formation ciblé qui correspond à la fois aux exigences de l'entreprise et aux connaissances requises des demandeurs d’emploi ukrainiens. Huit d’entre eux ont ainsi pu commencer à travailler dans l'entreprise de transformation de poisson Mowi grâce à cet accompagnement.

« Nous sommes ravis de voir que notre collaboration avec le VDAB et Travi prouve que l'emploi est possible, tant que nous nous concentrons sur les opportunités plutôt que sur les limites. La récente réussite de Mowi à Bruges est un exemple qui démontre que la coopération et le dévouement peuvent aboutir à des résultats positifs. Nous sommes déterminés à aider encore plus de réfugiés à trouver du travail et à combler le fossé entre leurs compétences et les besoins des employeurs. »

– Jan Dekeyser, Country Head Adecco Belgique & Luxembourg


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